Nicopong24 a écrit :Je ne parlais que de la 1ère ligne bleue claire (celle du haut, c'est celle-ci que tu appelles inter-bande?), quand cette ligne est fine, chez le johanii (sur la série photo du quizz), elle est à chaque fois interrompue, pas chez le cyaneorhabdos (comme celui de Nardo). Si tu ne tiens pas compte de l'épaisseur de cette ligne, effectivement on tombe sur 4/8, mais quand cette ligne est épaisse il y a quand même peu de chances qu'elle devienne interrompue.
Sur d'autres localités pour le johanii, la discontinuité peut être telle que ces lignes disparaissent, comme par exemple si l'on s'en réfère aux photos de Konings de Metangula (à moins que ce soit une espèce à remettre en sp.). Je n'ai jamais vu de cyaneorhabdos sans ligne bleue claire.
Ça fait peu de cas qui permettent de faire une distinction tout de même...
j'écris "inter-bande" parce qu'à proprement parler, lorsqu'on parle du patron de coloration, on désigne par "bande" ou par "barre" un élément du patron mélanique. Chez certaines espèces, comme P. johannii, interruptus, P. sp. "elongatus spot", etc., les bandes et barres sont tellement épaisses que ce sont les parties situées entre elles qui paraissent être des bandes ou des barres.
Mais peu importe, si nous parlons ici de la bande "claire", j'ai bien compris que tu parlais de celle du haut, mais outre que celle du bas aussi est concernée par la même variation, je ne vois pas où tu veux en venir. Bien sûr que lorsque les bandes sont étroites, elles tendent à se fractionner. Les deux caractères sont liés, et en plus ils s'accentuent avec l'âge, pour l'une comme pour l'autre forme. S'il y a un critère supplémentaire dans ton argumentation, je ne vois pas lequel.
Autrement, je ne me rappelais pas cette photo de Metangula (je viens de la revoir). Je n'ai pas souvenir d'importation de cette région, je ne saurais dire si un spécimen comme celui-ci est la norme dans cette population ou une exception isolée, les deux sont possibles. Quoi qu'il en soit, P. johannii est, comme n'importe quelle espèce, soumis à du polymorphisme et de la variation géographique. P. j. cyaneorhabdos s'inscrit parfaitement à l'intérieur de la norme de P. johannii au sein de cette variabilité. Et comme il ne se rencontre que sur une petite aire de répartition, il est relativement homogène. Il n'y a rien que de très normal, là-dedans. Si encore il avait une coloration extrême au sein de la variation des johannii, on pourrait concevoir de le considérer comme à part (ça pourrait être le cas de cette population de Metangula, d'ailleurs, mais je ne pense pas que ça se justifie). Mais non, les mâles cyaneorhabdos s'inscrivent parfaitement dans la norme des P. johannii, qui est d'être un poisson bleu nuit à bandes (ou inter-bandes) bleu électrique. C'est la coloration normale de P. johannii, les individus plus blancs ou plus sombres étant des déviations.