Les Cichlidés du lac Tanganyika
par xenotrophe
#353035
Salut à tous les amateurs de Tropheus

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Infos sur le Tropheus sp. black Green Ubwari.

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On lit tellement de choses et leurs contraires sur la toile, que je me permets de rectifier certaines choses.
Le Tropheus sp. Green Ubwari, le Tropheus sp. Green Muzimu ainsi que le Tropheus sp. Green Muzumi ne font qu’un seul et unique poisson.
Ayant acquis une quarantaine d’individus vendu sous la dénomination Tropheus sp. Green Ubwari, j’ai cherché à en savoir un peu plus sur l’espèce, d’abord sur la toile et puis auprès de FOB qui l’élève, reproduit et l’exporte.
Sur la toile, on le retrouve sous diverses dénominations et même espèces.
De sp. Green Ubwari, à sp. Green Muzimu, et de sp. Green Muzumi jusqu’à T. brichardi Muzimu, du coup de plus amples informations ont été demandés à Mireille Schreyen (FOB) et dont voici ma question et sa réponse :

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Bonjour Mireille et Jacky,

Je viens d’acquérir une quarantaine de Tropheus sp. Green Ubwari chez un particulier. Ceux-ci sont issus de poissons achetés chez Cichlidenstadl en Allemagne.

Je suppose qu’ils proviennent de vos installations, si oui est-ce que le "Green Ubwari" et le "Green Muzimu" et le "Green Muzumi" sont-ils le même poisson ?

Car certains disent même que ce serait un hybride (sous-entendu, né dans vos installations). J’ai de très forts doutes à ces propos.

Michel
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Réponse de Mireille :

Bonjour Michel,

En effet le Green “Muzimu” est le Green Ubwari, (il n’y en a pas d’autre), il s’étend depuis Muzimu (petite péninsule en forme de pelle à tarte, pas loin du Cap Banza sur la face Est) jusque vers le milieu de la péninsule, là, il se juxtapose avec le Caramba qui lui descend jusqu’au Cap Caramba au Sud de la péninsule. Sur quelques centaines de mètres, là où les deux espèces se rencontrent et cohabitent, il y a naturellement et très visiblement une hybridation entre les deux. Ce qui donne, comme toujours quand il y a hybridation, un très beau panel de coloris, certains magnifique car pratiquement rayé vert et rouge.
J’en ai encore discuté récemment avec plusieurs scientifiques (dont Walter Salzburger) qui était ici au début de cette année, c’est un phénomène qui n’est pas unique dans le lac.
Nous avons essayé, en les reproduisant de maintenir les deux variétés distinctes, mais bien sûr en les sélectionnant pour garder les plus beau en reproduction.
L’un comme l’autre, dans leur milieu naturel, montrent une assez grande variabilité dans les couleurs, ce qui a permis d’améliorer les deux races tout en préservant leur identité propre.
Toutes ces observations ont été faites sur place dans les années 80 par la famille et les scientifiques qui nous accompagnaient.
J’espère avoir ainsi répondu aux interrogations de nos aquariophiles.
Amicalement
Mireille

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En espérant que ces infos soient utiles à plus d'un amateur... :soil:

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