Débuter avec les fluviatiles.
#255566
Débuter avec les fluviatiles africains (petites espèces)

Quelques exemples de petits chromidotilapines :
Congochromis sabinae :
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Enigmatochromis lucanusi :
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Nanochromis transvestitus :
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Image (photo bourdinite)

Pelvicachromis taeniatus
Image (photo JS)
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Bonjour! :)

Comme la question revient souvent sur le forum, j'ai décidé d'écrire un petit article rassemblant quelques éléments utiles sur la maintenance et la reproduction des petites espèces de cichlidés fluviatiles (Pelvicachromis, Enigmatochromis, Nanochromis, Congochromis...) pour les personnes tentées par ces espèces , qu'elles soient débutantes ou expérimentées mais désireuses d'élargir leur horizon :). J'espère que cela vous plaira :

Intérêt des petits fluviatiles
- Originalité : au niveau comportemental, les Pelvica / nano & co forment des couples très soudés au sein desquels la communication est très intense et variée, ce qui n'est pas si courant que ça chez les espèces pondeuses sur substrat caché (ce sont peut être les lamprologini et les Crenicichla qui s'en rapprochent le plus). Ainsi, chaque cichlidophile peut y trouver son compte sans avoir une impression de déjà vu :)
- Couleurs : la plupart des espèces arborent de superbes couleurs, qui peuvent varier très rapidement et du tout au tout. De nombreux patrons de coloration sont visibles selon l'éclairage, la situation et la position hiérarchique. Cette variabilité chromatique fait une partie du charme de ces petits poissons
- Petite taille et agressivité limitée chez certaines espèces: elle permet de maintenir ces espèces dans des bacs relativement petits
- deux intérêts relativement opposés : selon les espèces, l'extrême facilité de maintenance et de reproduction (pour les débutants) ou au contraire le challenge que représente la maintenance à long terme et la reproduction (Congochromis, Parananochromis, Pelvicachromis du groupe humilis)
- prolificité relativement faible (15 à 80 jeunes en général)


Les espèces recommandées :

- tout dépend évidemment du niveau aquariophile et de l'expérience cichlidophile : un débutant en aquario pourra maintenir avec succès et reproduire certaines espèces (catégorie 1), tandis qu'un éleveur d'apisto expérimenté qui ne débuterait qu'en fluviatiles et aurait donc déjà une grande maîtrise des eaux noires pourra se tourner directement vers les espèces acidophiles (catégorie 2)

- catégorie 1 : dans les espèces accessibles aux débutants et peu difficiles sur les paramètres de l'eau : Pelvicachromis taeniatus Moliwe, Lobe / Nyete, Wouri, Nigeria, kienke, Pelvicachromis subocellatus, Pelvicachromis sacrimontis, Pelvicachromis pulcher, Nanochromis parilus, Steatocranus casuarius, Steatocranus tinanti, Anomalochromis thomasi d'élevage. Egalement les Pseudocrenilabrus, à la maintenance différente du fait de leur mode de reproduction (incubation buccale, polygynie)

- catégorie 2 : Enigmatochromis lucanusi, toutes les espèces des genres Parananochromis et Congochromis, Pelvicachromis roloffi, Pelvicachromis du groupe humilis : P. humilis, P. rubrolabiatus, P. signatus, Nanochromis transvestitus.

Matériel :
- un bac de 54l à 120l pour un couple formé

- une filtration fiable mais pas trop puissante (3x le volume du bac par heure maxi)

- décor : racines, demi péricarpes de noix de coco percées, roches non calcaires, sable non calcaire et non coupant (sable de loire, sable pour filtre de piscine). Il est impératif de ménager des plages de sables et de fournir des lieux de ponte potentiels : cavités pas trop vastes à entrée étroite. Les nanochromis aiment beaucoup les grottes enterrées (grosse pierre plate apparaissant comme posée sur le sable mais soutenue par 3 ou 4 roches posées sur le fond du bac)

- quelques plantes robustes (Bolbitis, Microsorum, Ceratophyllum, Ceratopteris, Pistia, Anubias...)

- un osmoseur ou un dispositif de collecte d'eau de pluie (pour certaines espèces et en fonction des paramètres de votre eau de conduite)

- pour les espèces acidophiles : quelques pignons d'aulne, feuilles de Terminalia, feuilles de chêne

Trouver les poissons :
- Certaines espèces sont régulièrement disponibles sur les stocklists des grossistes, on peut donc commander des poissons chez son détaillant, le problème étant dans ce cas là d'être sûr de l'identité des poissons reçus. C'est pourquoi il est préférable, si l'on passe par le commerce, de choisir des poissons facilement identifiables : Pelvicachromis taeniatus Lobe / Nyete, taeniatus wouri, subocellatus matadi, sacrimontis, Nanochromis parilus par exemple.

- Iktus aqua propose des poissons rares, de qualité, et bien identifiés dans 98% des cas. C'est une piste à ne pas négliger!

- L'on peut également en trouver chez des éleveurs amateurs ou dans des clubs. Généralement pour les espèces les plus communes, il n'est pas difficile d'aiguiller quelqu'un vers un éleveur.

- règle importante lors de l'acquisition : celle du 1 poisson par sac. Même un couple formé peut s'entretuer pendant le transport.

Quels colocataires?

Epiplatys dageti
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Procatopus similis
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Aplocheilus lineatus
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Fundulopanchax gardneri
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Eutropiellus sp.

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- En règle générale, il est préférable de ne pas maintenir les fluviatiles africains en bac spécifique strict : les risques d'agression dans le couples sont alors multipliés, et les poissons sont plus timides. Cependant, il faut s'assurer que les colocataires pourront se soustraire aux charges des cichlidés, grâce à une plantation fournie en surface (killies) et en pleine eau.

- Si l'on désire reproduire ses pensionnaires, il vaut mieux choisir des colocs non paedophages. A contrario, si l'on ne désire pas garder de jeunes, l'introduction de prédateurs potentiels peut être envisagée si la taille du bac le permet (Microsynodontis par exemple).

- Dans un petit bac (60-80 litres) le choix des colocataires est limité : un petit groupe de Barbus jae, un quatuor d'Epiplatys ou de Fundulopanchax ou de Procatopus, ou un petit groupe de Nannocharax.

- Dans un bac de 120 à 200l, on peut envisager des petits alestidés, des Barbus un peu plus gros comme B. barilioides, des Synodontis nigriventris, voire un petit groupe d'Eutropiellus. Dans le cas d'une maintenance en eau relativement fraîche, des Microctenopoma peuvent être envisagés

La maintenance :
- en règle générale, la maintenance ne pose pas de problème si l'on prend garde à faire une acclimatation la moins stressante possible, et si l'on évite par la suite des changements de paramètres trop rapides / amples/

- t°c : en règle générale, il est préférable de ne pas dépasser les 25°c. Il est possible d'obtenir des reproductions à 24°c voire à 22°c, et les poissons vivront plus longtemps

- dureté et pH : à adapter en fonction de l'espèce. Ces paramètres, comme la t°c, influent sur le sex ratio des jeunes, et chez certaines espèces, sur l'éclosion ou non des oeufs. Il faut donc bien se renseigner sur les besoins de chaque espèce. Hors espèces acidophiles, il faut veiller à ce que le pH et la duretés ne soient tout de même pas trop élevés, les paramètres adaptés à la maitnenance des cichlidés des grands lacs africains sont trop extrêmes pour une maintenance satisfaisante des fluviatiles.

- changements d'eau : lors des changements d'eau, il faudra veiller à ce que l'eau neuve soit à peu près à la même t°c et aux mêmes paramètres que l'eau du bac.

- pathologies : les petits chromidotilapines sont exposés à certaines maladies, que de bonnes conditions de maintenance permettent souvent d'éviter : hydropisie / gros ventre (eau de mauvaise qualité, nourriture trop riche ou nourriture vivante porteuse de germes) ; problèmes mélaniques (petites taches noires sur la partie céphalo-dorsale, voire parfois une moitié ou l'intégralité de la tête colorée en noir) peut être liés à un virus ou à une mauvaise qualité du sol. Cela peut disparaître tout seul, persister sans autre problème ou entraîner la mort ; points blancs : ce problème se pose le plus souvent suite à un refroidissement ou après un transport. Les traitements classiques (sel, APB) fonctionnenet généralement bien ; parasites branchiaux ou intestinaux : surtout sur les sauvages. L'important est de savoir le déceler et d'agir si l'infestation est aigüe.


La nourriture :
- Les chromidotilapines (Pelvicachromis, Nanochromis...) sont assez sensibles au niveau digestif. Il faut donc veiller à ne pas les nourrir en trop grande quantité, ni trop richement. Personnellement, je nourris les miens principalement avec de la nourriture sèche, mais variée.
- Les Pelvicachromis et Nanochromis en particulier se nourrissent en filtrant le substrat, il faudra veiller à ce que la nourriture tombe au sol.

La reproduction :
- Les Pelvicachromis, Nanochromis, Congochromis, Parananochromis, Steatocranus et Enigmatochromis sont des espèces pondeuses sur substrat caché, qui forment des couples stables et chez qui les deux membres du couple participent à la garde des jeunes. Il est donc primordial que les poissons puissent se choisir. La meilleure stratégie est donc d'acquérir un petit groupe de subadultes. Dans le commerce, les poissons sont souvent vendus par paires. Acheter une paire revient à jouer à la loterie, avec des issues variables : formation d'un couple harmonieux, formation d'un couple qui se reproduira mais chez qui les scènes de ménage seront fréquentes (certains mâles et certaines femelles chassent leur partenaire pour garder seuls les jeunes, et il peut même y avoir meurtre), ou paire qui ne pondra jamais, ne s'entendant pas. On peut cependant tenter de forcer la chance en ajoutant des colocataires et en tentant le fameux truc du miroir : un mâle ou une femelle violent ou peu intéressé par la gaudriole pourra être circonvenu en lui montrant plusieurs fois par jour son reflet dans un miroir de poche. Croyant avoir un / une rival, il / elle peut alors changer radicalement de comportement envers son partenaire. Cela ne marche pas à tout les coups, mais ça vaut la peine d'essayer! Autre méthode proche : mettre le bac à côté d'un autre bac hébergeant des petits cichlidés territoriaux (fluviatiles ou non). Les intimidations à travers les vitres pourront contribuer à souder le couple. Troisième méthode en désespoir de cause : la marionnette (photo du mâle ou de la femelle fautif, de préférence toutes nageoires dressées, imprimée à l'échelle 1/1 et collée au bout d'un bâton qu'on promène devant la vitre frontale):D . Faut être un peu malade et de préférence seul, mais ça peut marcher (2 fois chez moi)!

- Il n'a a pas de période de reproduction en aquarium, ces poissons pondent toute l'année.
- Une stimulation (gros changement d'eau, augmentation légère de la température et distribution fréquente de nourriture riche ou appétissante) est parfois nécessaire pour obtenir une ponte, mais la plupart du temps les couples formés pondent même si les paramètres de maintenance ne varient pas.

- Il est important que les poissons puissent choisir leur lieu de ponte, et donc de proposer plusieurs lieux de ponte potentiels, si possible variés. Une entrée étroite est préférable. Creuser fait partie du rituel d'avant ponte, la couche de sable devra donc être suffisamment épaisse, et le substrat dépourvu de sol nutritif. Remplir les lieux de ponte potentiels de sable peut également aider, le couples les videra ensemble, ce qui participe à souder le couple.

- selon les espèces et les couples, le partage des tâches varie du partage strict (aux femelles le soin des oeufs puis des larves, au mâle la défense du territoire) à l'inversion de ces rôles, en passant par un partage quasiment indifférencié. Quoi qu'il en soit, les colocataires doivent disposer de cachettes car la force de frappe d'un couple de Pelvicachromis ou de Nanochromis qui attaquent à deux peut rapidement
conduire à la mort des gêneurs. Cachettes, plantes de surface et barrières visuelles sont donc indispensables.

- La garde des parents est le plus souvent exemplaire et très intéressante à observer, avec des passages de relais entre le mâle et la femelle. Le soir, de 30 minutes à 1heure avant extinction, les jeunes sont regroupés devant une cavité qui peut être le lieu de ponte ou une autre grotte, puis rentrés pour la nuit. Il est donc indispensable que l'éclairage s'allume et s'éteigne à heures fixes, faute de désorienter complètement les parents et de les voir entrer en conflit ou manger leurs jeunes.

- Dès la nage libre, les alevins de la plupart des espèces sont assez grands pour dévorer des nauplies d'Artemia. On peut également donner des pastilles ou paillettes réduites en poudre qui sont généralement bien acceptées une fois qu'on a trouvé la bonne marque. De plus, pendant la journée, les jeunes sont conduits partout dans le bac par les parents. La présence d'algues et de plantes est un plus, car les petits semblent trouver tout un tas de micromets délicieux en les picorant. Un bac nickel, aseptisé, ne doit donc pas être considéré comme un idéal, même s'il faudra prendre garde à la formation de mulm néfaste. De plus cette microfaune permet aux alevins de patienter entre deux distributions de nourriture.

- Les petits chromidotilapines gardent souvent leurs jeunes sur une période relativement longue, allant de 3 à 8 semaines. Selon que le couple veuille pondre de nouveau immédiatement ou pas, et selon le caractère des poissons, les jeunes sont chassés avec violence ou peuvent être tolérés voire protégés de façon lâche jusqu'à la nage libre suivante. En moyenne, ceux-ci sont matures lorsqu'ils atteignent une taille de 50mm LT pour les mâles et 35mm LT pour les femelles, à l'âge de 6 à 8 mois. Selon les espèces, les jeunes sont sexables plus ou moins longtemps avant.

Conclusion :
Dans ce petit article je me suis volontairement focalisé sur les chromidotilapines. Cependant quelques autres petites espèces peuvent être envisagées par un débutant en fluviatiles :
- Petits Steatocranus (casuarius, bleheri, gibbiceps, voire tinanti) : mode de reproduction identique aux Pelvica, nano, etc. Mais parfois des tendances polygynes. Prendre garde à maintenir le taux d'O2 dissout élevé.
- Anomalochromis thomasi . Principale différence : instinct grégaire plus marqué (mais maintenance en couple possible) pondeur sur substrat découvert (donc décor légèrement différent).
- Autre hemichromine relativement calme : Hemichromis cristatus . Spécificités : ponte sur substrat découvert OU caché selon les couples et le contexte ; peut montrer des tendances prédatrices envers les petits poissons et invertébrés.
- Les spp. du genre Pseudocrenilabrus : Les multicolor sont relativement peu agressifs à défaut d'être calmes, les nicholsi sont plus violents. Maintenance relativement proche (plages de sable, ruptures visuelles et cachettes indispensables) mais mode de reproduction différent (incubation buccale maternelle, ne forme pas de couples) qui implique une maintenance en harem dans des petits volumes, et un temps de repos pour les femelles entre les périodes d'incubation.

Voilà! J'ai dû oublier plein de trucs! N'hésitez pas à apporter des compléments ou à demander des éclaircissements! Et... Bonne chance avec vos petits fluviatiles! :bounce:
Modifié en dernier par westafrica le 26 nov. 2009 13:06, modifié 8 fois.


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par Patapon
#255568
sympa cet article, même si je ne l'ai pas reçu :D


Il va falloir que je mange des noix de coco


--------

pour envoyer un article à  l'AFC: afc.picot.laurent@gmail.com


L'adulte ne croit pas au père Noël. Il vote...
"un 4x4 bien réglé est un 4x4 cassé" Steve Aeschbacher (2006)

Nature-granville-chausey
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par westafrica
#255569
Merci Lau! C'est toi qui as appelé pour la noix de coco? :lol:

Tu préfères que je le vire? Pourquoi je ne l'ai pas envoyé :
- il ne me semble pas forcément digne de paraître dans la RFC
- Je l'ai écrit en partie par flemme (marre de répéter les mêmes trucs dans beaucoup de topics, renvoyer à ce lien sera plus facile :lol:)

Mais si tu es en galère d'articles je veux bien le peaufiner et te l'envoyer pour la RFC :)


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par Patapon
#255572
non, tu vires rien.

Tu connais bien mon esprit ironique..... mais qui marche toujours car tu vas m'envoyer une jolie version pour la RFC :D


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par thieery marie
#255581
merci jèrome beau travail
.Salut laurent .je me suis dit pareil quand j'ai lue le début de l'article(surement une maladie bas normande).
Et je suis bien content de lire que jèrome vas le peaufiner pour la RFC.

laurent pour le choix des noix de coco tu secoue vivement la dite noix et tu ècoute le doux bruit du délicieux liquide.
Si pas de bruit pas d'achat.
J'en mange pas mâle en ce moment (mise en route d'un nouveau 450l)et elle sont délicieuse.


par humilis
#255630
juste une petite remarque si je puis me permettre jerome

pelvicachromis humilis, la maintenance est assez facile a long terme(du moins quand j'en maintenais) seule la reproduction est problematique

oui bravo pour ton article on sent la passion qui t'anime


par tangaraf
#255662
très classe cet article qui aura le mérite de ''vulgariser'' les africains fluviatiles qui sont trop peu diffusé malgrè leur beauté et leur comportements super interréssant!
J'ai hate de lire ça dans la RFC!!! :bounce:


par ptitseb
#255663
Merci west, impeccable !

Et merci aussi d'avoir quand même dit et redit la plupart de ces choses jusqu'à présent dans les posts ou nous, pauvres débutants, posions toujours les memes questions :wink:


Seb


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par westafrica
#255693
Merci à tous, c'est sympa!

@ghislain : je ne conseillerais pas les humilis / rubro / signatus à des débutants, mais tu as raison je surestme peut être leur difficulté, plus liée selon moi à leur comportement qu'à leur fragilité.

@Flo : tu as raison. Je voulais me concentrer sur les pondeurs sur substrat caché, mais comme j'ai mentionné les thomasi et les Pseudocrenilabrus les Hemi cristatus ont leur place aussi :)

@ptitseb : ça ne me gêne pas du tout de répéter ce genre de truc à chaque nouvelle personne enthousiaste, mais c'est parfois le temps qui me manque quand il s'agit de répondre. Du coup c'est pratique de pouvoir renvoyer vers un lien ;)


par humilis
#255763
westafrica a écrit :Merci à tous, c'est sympa!

@ghislain : je ne conseillerais pas les humilis / rubro / signatus à des débutants, mais tu as raison je surestme peut être leur difficulté, plus liée selon moi à leur comportement qu'à leur fragilité.

@Flo : tu as raison. Je voulais me concentrer sur les pondeurs sur substrat caché, mais comme j'ai mentionné les thomasi et les Pseudocrenilabrus les Hemi cristatus ont leur place aussi :)

@ptitseb : ça ne me gêne pas du tout de répéter ce genre de truc à chaque nouvelle personne enthousiaste, mais c'est parfois le temps qui me manque quand il s'agit de répondre. Du coup c'est pratique de pouvoir renvoyer vers un lien ;)
oui leur comportement peut etre aussi problematique pour un debutant ne sachant quoi faire si un male dominant se decide a devenir un tyran envers les femelles ou ses rivaux,ils peut y avoir plein de scenarios possibles disons qu'il faut un minimun de connaissances pour maintenir ce genre.

dis moi jerome tu es de quelle zone a paris? car on revient en france vers decembre-janvier,et comme ca fait longtemps que j'ai pas vus des cichlides ouest africains ,je me suis dit peut etre que je pourrais visiter tes bacs?


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par Romain
#255775
Super ton article !
Et j’espère en lire un encore mieux dans la RFC ;)

Par contre tu as vraiment le dont de m’énerver, si seulement je pouvais reprendre quelques jolis bacs de fluviatiles…


par LTB
#255787
Félicitations pour ton article. Merci.


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par westafrica
#255796
Merci! :)

Un petit edit : ajout d'une conclusion ;)


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par Corenzo
#256430
Bonjour West,

très bel et très riche article. Je pense depuis pas mal de temps à me lancer dans les fluviatiles et comme dans quelques petits mois, je vais avoir un 135 litres "libre"...

Merci encore pour cette contribution très claire qui donne envie.

Bonne journée.

Corenzo


Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.
Saint-Exupéry in "Le Petit Prince"
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par westafrica
#256681
Content qu'il te semble intéressant et qu'il chatouille ton envie de te lancer dans les fluviatiles! 135 litres ça permet d'envisager quelques colocs sympa et un couple star! :)

N'hésite pas à nous faire part de tes réflexions dans cette section! :)

Au fait j'ai ajouté quelques photos de colocs potentiels dans l'article ;)


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par Corenzo
#256697
Bonsoir,

ton article est vraiment très bien. J'apprécie ton écriture et ton pragmatisme accessible au débutant.

J'ai déjà maintenu des cichlepidés fluviatiles et ce fut un régal. Dans 360 litres, j'ai maintenu des Hemichromis, une poisson que j'adore

Là, dans un premier temps je n'aurais qu'un volume plus réduit à leur consacrer. Je suis pour le moment en pleine "spécialisation" tanga mais tous les cichlidés m'intéressent. Je ne pensais pas que des poissons puissent être si riches dans leur comportement.

Pour un petit bac de 135 litres, j'envisage un couple de Nanochromis. Je possède depuis longtemps le livre de Linke et Staeck et l'espèce dimidiatus me plaît beaucoup. Le robertsi aussi.

Par quelle espèce me conseillez-vous de débuter ?

Bruno.


Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé.
Saint-Exupéry in "Le Petit Prince"
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par westafrica
#256699
Tout d'abord merci pour cet éloge, je suis vraiment content que tu m'aies trouvé pragmatique plus que dogmatique, c'est un truc que je redoute un peu même si je lutte contre.

Le dimidiatus est maintenant un Congochromis. Le robertsi, quant à lui, a son propre genre : Limbochromis, est est quasiment introuvable bien que passionnant et original.

Deux très bons chois hors des sentiers battus.

Mais tu devrais créer un topic pour en discuter, quand je parlais de section je voulais dire la section "Les fluviatiles Africains/ Madagascar / Asie" ;)


par tsonkiri
#262539
Beau boulot en effet, je retrouve bien le contenu de mes bacs lol, les Epiplatys que tu as mis me semblent familliers lol Promis je vais mettre des photos et infos sur ceux que je maintiens tiens allez un piti test :
P.t.moliwe
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A.thomasi
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Faites pas attention aux petits trucs blancs dans le bac de la femelle thomasi, c'est des daphnies (qu'elle prenait pour ses petits vu qu'elle avait pondu 2 jours avant... elle les défendait sauvagement...) , c'est le bac où je remet en "état" les individus subissants les divers territoires des congénaires...
Clein d'oeil à Westafrica : C'est le bac qui me sers à Re-kienke les poissons :heh:


par Gabrielgab
#262550
Que pensez-vous de la cohabitation avec certains "labytinthidés", je pense en particulier à des espèces comme Microctenopoma ansorgii ou autres Ctenopoma???

Quelqu'un a déjà testé?


par tsonkiri
#262557
Mis à part un Betta qui était à 50 cm au-dessus de mes fluviatiles... Je n'ai pas d'expérience sérieuse à ce niveau là, je laisse les autres y répondre ^^


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par Romain
#262733
Au Bénin on avait des Ctenopoma kingsleyae avec des Hemichromis guttatus dans un bac d’environ 150 litres et ça se passait très bien. Il y avait aussi un Protopterus annectens dans l’aquarium.

Voilà je n’ai pas d’autre expérience avec des Ctenopoma.


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par joelBXL
#277389
Superbe article Jérôme :read:

Je me mets finalement aux fluviatiles de l'Ouest... mais je ne quitte pas le Tanga pour autant :P2

@+
Joel


Avatar du membre
par joelBXL
#284476
A quand un petit article pour des bacs plus volumineux????? :)

Et je retire ce que j'ai écris au message précédent :D

Joel


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