Adam: un petit peu de visites des sites archéologiques Chitzen Itza et Palenque où nous nous étions installés pour quinze jours. Et bien sûr nous avon fait connaissance avec les horribles "Topes" et les "vulcanizadoras" des pans de route entiers qui manquent , les trons d'arbres laissés sur la route le temps d'être évacués. Mais en fait nous n'avons pas vu d'accidents tout le monde compose avec tout le monde.
La qualité première me semble être d'avoir un bon oeil pour scruter la route :lol:
En ce qui concerne le conditionnement des poissons et leur maintenance sur place c'est assez simple, mais celà demande beaucoup de soins deux fois par jour.
Les poissons une fois pêchés sont installés dans des boites d'environ 20cmx10x10 avec un bulleur. Les plus petits reçoivent des artémias fraichement écloses, les plus grands un peu de paillettes. Les subadultes n'ont pour ainsi dire pas été nourris.
Ensuite le plus contraignant, ce sont les changements d'eau, matin et soir en aspirant conscienceusement le moindre déchet. En faisant attention de ne pas aspirer des alevins qui sont parfois microscopiques. Surtout ceux qui éclosent sur place. Et l'eau nous allions la chercher dans un rio à quelques KM dans des jerrican, environ 40 l par jour qu'il fallait remonter dans les talus, que de dérapages et de chutes je me suis payés! :lol:
Je pense que la meilleure taille se situe à environ 1 cm, les poissons sont déjà moins fragiles pour le transport. Les alevins trop petits se sont coincés dans les pas de vis d'un certain modèle de nos boites étanches.
Le niveau de l'eau étant d'environ 2 cm maximum dans ces boites de transport, une fois couchées, parfois un ballotement envoie l'alevin d'un coté et s'il n'y a pas un nouvel bzallotement dans l'autre sens il ne peut se dégager. Donc il faudra revoir certaines boites.
Les sub adultes étaient conditionnés dans des boites un peu plus grandes mais toujours avec un minimum d'eau pour laisser le plus de volume possible à l'oxygène. Les poissons trop gros prennent trop de place pour le condtionnement dans les bagages et s'aclimatent moins bien.
Le soin des poissons me plaisait bien, car en fait s'il avait fallu compter sur moi pour reconnaitre les poissons sous l'eau en robe de garde, plus voir les alevins ou repérer les pontes sur les cailloux, il n'y aurait pas eu grand chose;
A la fin ça allait un peu mieux mais il est évident que ce n'est pas moi qui est fait le plus gros du travail, ni l'organisation de ce voyage.
Le retour de Palenque à Cancun a été assez pénible, environ 900 bornes, qu'il a fallu imposer aux poissons avec les différentes étapes dans les hotels. Les pauvres étaient en permanance stressés.
Ensuite problème, pour avoir un certificat de bonne santé sanitaire des services habilités. ça a été un véritable cauchemar et nous ne l'avons pas obtenu. Du coup nous sommes passés sans rien dire. Le problème n'étant pas de sortir les poissons du Mexique, car les compagnies aériennes et les douanes s'en fichent royalement, mais la peur de se faire ouvrir les bagages en France.
Mais c'est en regardant faire que l'on apprend!