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Comme vous avez pu le lire, j'ai essayé de faire rebondir le sujet uniquement dans le cadre "pathologie et remêdes" et j'avais donc décidé de ne pas intervenir et de ne pas commenter les pratiques des commerçants..Ayant lu la réponse de Patrick (que j'approuve), je me permettrais donc un petit ajout qui comme vous pouvez le voir ne dévie pas le topic tant que ça!
1. Il est clair que nous sommes confrontés depuis un petit moment à des pb, malheureusement récurrents liés à cette maladie que l'on maîtrise peu ou mal et que je pense de plus en plus être liée à une surinfection aux flagellés (Cryptobia, Hexamita ou autres) consécutive d'un stress (quel qu'il soit)
2. La grande majorité des bacs de particuliers hébergent des porteurs sains et les commerçants ne sont pas à l'abri également d'avoir des porteurs sains chez eux, et la diffusion des pathogènes potentiels est d'autant plus rapide et facile que tout le monde s'échange des poissons.
3. On ne peut contrôler complètement l'environnement de nos poissons et des conditions stressantes susceptibles d'entraîner du bloat peuvent survenir chez n'importe-qui même chez les plus expérimentés.. et à ce titre la dégradation croissante de la qualité des eaux de conduite souvent utilisées en particulier pour les cichlidés des lacs, même conditionnées, pourrait être un facteur aggravant.
4. Nous nous ruons tous (ou une très grande majorité, ne nous leurrons pas) sur les derniers arrivages, impatients d'acquérir les plus beaux spécimens de la nouvelle superbe variété... Donc quelle que soit la durée de quarantaine et les traitements préventifs effectués en magasin, nos nouveaux poissons n'en restent pas moins souvent fragiles et susceptibles d'être affectés par du bloat.. soit le pathogène est déjà dans nos bacs, soit les nouveaux venus sont porteurs sains et contaminent nos bacs
5. Personne n'est donc à l'abri de récupérer des poissons porteurs même chez les commerçants réputés, d'autant plus que les poissons chez le commerçant peuvent paraître en excellente santé et contracter la maladie chez le particulier simplement à cause du stress du changement d'environnement.
6. Je n'ai rien personnellement à reprocher à Abysse et si je n'avais pas à faire autant de trajet pour aller rendre visite à Eric, j'irais plus souvent car je ne mets pas en doute son professionnalisme.. ce serait suicidaire pour lui, bien connu de la communauté, de fournir par désinvolture des poissons potentiellement malades (comme par exemple vendre des sauvages sans les vermifuger).. un commerçant spécialisé doit protéger sa réputation, ce n'est pas comme les Truffauland et cie qui se moquent bien de fidéliser le client.. Si les poissons de Mato étaient déjà porteurs sains à Champigny, c'est bien dommage et j'en suis sincèrement désolé pour lui... et Eric ne pouvaient le savoir et comment l'aurait-il su, même s'il avait appliqué n semaines de quarantaine?? et si les flagellés étaient présents à la source, en Afrique, dans les bacs de stockage des exportateurs??? Ca expliquerait que certains lots fraichement importés se déciment par fois assez vite aussi bien chez les commerçants que chez les particuliers.
7. Donc j'ai bien peur que la chichlidophilie, en particulier de lacs africains, devienne de plus en plus une loterie avec des bacs contenant de plus en plus des poissons suceptibles d'être malades n'importe quand!
8. Il faudra donc être de plus en plus vigilant ou de plus en plus sévère avec nos conditions de maintenance
9. Si un jour on trouve le remêde miracle contre le bloat qui devra pouvoir être utilisé en préventif, on pourra exiger de nos fournisseurs qu'ils traitent également leurs arrivages pendant la quarantaine contre le bloat .. mais en absence de ce traitement, on ne peut pas faire grand chose et en tout cas il est mal placé de chercher des boucs émissaires...
voila voilou ma contribution