- 01 mars 2014 10:55
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Toutafé, Thierry, il y avait péno...
En fait, les équipes qui sont arrivées sur le terrain après les travaux Greenwood ont renoncé à retrouver quelque chose dans ce fatras d'espèces qui évoluent à toute vitesse, et dont l'aspect change d'un individu à l'autre en fonction des conditions écologiques (c'est ce qu'on appelle plasticité phénotypique). La notion d'espèce, qui n'est pas toujours facile à établir de manière potable, n'a plus guère de réalité concrète dans des groupes comme celui-ci, alors, celle de genre... Pour ces derniers, mieux vaut n'utiliser que les plus caractéristiques et les plus stables (style Pyxichromis), pour les autres, c'est à voir (même certains genres post-Greenwood comme Mbipia).
En fait, beaucoup des espèces qui sont censées avoir disparu ont simplement évolué du fait de l'impact de l'homme sur leur biotope (changement de coloration a cause de la turbidité de l'eau, changement de régime alimentaire, etc.) et à cause des hybridations interspécifiques. Certaines espèces ont probablement maintenant plus une réalité concrète en tant que souches d'aquarium que sur le terrain.